THEUREAUD François
Moulins
François Theureaud, (voir photo) crémier à Moulins, a 28 ans lorsque la guerre éclate en août 1914 (voir son registre matricule). Il est affecté dans l’infanterie au poste de mitrailleur après une instruction de « chef de pièces aux mitrailleuses du corps » (voir livret militaire)
Après le 1er échelon de caporal obtenu durant ses classes en 1908, il est nommé sergent le 9 avril 1915.
Blessé aux fesses et au pied droit par éclat d’obus le 11 novembre 1915 à la butte de Tahure (Marne). C’est à l’hôpital à Paris qu’il reçoit sa citation à l’ordre de la division le 27 novembre 1915 : « a été blessé grièvement au moment où il assurait le service malgré la présence très rapprochée de l’ennemi qui avait découvert la pièce et l’attaquait violemment à la grenade ». Il est hospitalisé à Auxonne (Côte-d’Or) où il subit 3 opérations en 2 mois selon ses notes au dos d’une photo où on le voit avec son infirmière « extrêmement dévouée »
Ses blessures (voir justificatifs médicaux) lui valent de changer d’affectation plusieurs fois : 85e régiment d’artillerie lourde, 10e et 13 e régiment d’infanterie, service auxiliaire. Le 18 octobre 1917 il est même reconnu par la commission de réforme de Nevers « inapte provisoirement à servir aux armée », tout en étant déclaré « apte à servir aux armées et à l’armée d’Orient » en décembre 1918, il sera maintenu dans le service auxiliaire en février 1918 pour « blessure de guerre ».
Après l’Armistice il est « passé au cadre constitutif » au dépôt de Nevers Il est officiellement démobilisé le 19 avril 1919. Il s’installe à Paris.
Il est décoré de la Médaille militaire en 1935.