JAUNET Jean-Marie
Beaulon
Jean-Marie Jaunet, cultivateur originaire de Beaulon, a 21 ans en 1914.
Lorsqu’il la guerre débute en août 1914, il est alors en train de faire son service militaire. Il est incorporé au 16e Régiment d’Infanterie le 16 décembre 1914. (voir son registre matricule et son livret militaire)
Le 18 juillet 1916, alors qu’il est affecté à la compagnie de mitrailleuses n°5 dans le 228e Régiment d’Infanterie, il se signale par une citation à son régiment :
« Sa section étant sortie de la tranchée pour prendre position en rase campagne afin de parer à une contre-attaque ennemie, a fait preuve du plus grand courage et du plus grand sang froid »
Le 25 juillet 1917, il est blessé par un éclat d’obus aux pieds à Ailles (Aisne) durant la bataille du Chemin des Dames. Il est interné dans plusieurs camps de prisonniers en Allemagne.
Il n’est rapatrié que le 25 décembre 1918. Il fait partie des troupes d’occupation de l’Allemagne jusqu’à sa mise en congé « illimité » le 2 septembre 1919.
Le 28 juillet 1921, la commission de réforme de Roanne lui reconnaît une invalidité inférieure à 10% pour ses difficultés respiratoires suite aux attaques aux gaz : « emphyseme pulmonaire ». Au quotidien cela s’exprime par des bronchites chroniques.
Après la guerre, il reprend son métier de cultivateur en se retirant à Beaulon puis il habitera dans l’Ain et enfin à Saint-Aubin-sur-Loire (Saône-et-Loire). C’est dans cette commune qu’il s’installe avec sa femme Anna Furcy. Leur petite fille, Marie-Louise naît en 1922. (voir photo de famille)
Il meurt le 20 juillet 1967.